Le :
27 juillet
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anime
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BDSM
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Avis de la rédaction : ★★★ | |
5 garçons sont acceptés pour intégrer une école de filles réputée être une des plus sévères. Leur intégration se passe bien jusqu'au jour où ils décident d'espionner les filles sous la douche. Immédiatement pris, ils sont emprisonnés dans un bâtiment annexe de l'école en guise de punition par le bureau clandestin des élèves.
Prison School est un anime seinen qui n'a pas volé sa bonne réputation d'ecchi fétichiste. Il est bien écrit, d'un humour gras, léger, vicieux, rythmé, humide. Chaque personnage a son rôle qu'il tient très bien. Les stratégies d'évasion tiennent en haleine avec, en prime, un bon discours sur l'amitié que les jeunes prisonniers vont renforcer au cours de leurs échecs et trahisons.
Pour la partie ecchi et fétichisme, les gros seins, les petites culottes, les liquides biologiques sont mis à l'honneur : culotte, sueur, urine, flatulence... Tout cela tapisse 90% du temps de
l'anime.
C'est dire le niveau de relâchement sale et décomplexé de cet anime... haha
Cependant, derrière tout ça, l'oeuvre offre un travail assez poussé et varié sur
les scènes d'urine, les situations honteuses et "les premières fois" de l'adolescence. On doit cela majoritairement au personnage de Midorikawa Hana, la secrétaire du bureau clandestin des élèves. Malgré elle, ses vengeances capricieuses et enfantines se retournent contre elle. A vouloir excessivement reprendre le contrôle pour préserver son innocence et son honneur, elle finit par déraper sur les situations les plus gênantes.
Malgré son contenu de bonne qualité, je ne peux m'empêcher d'avoir des impressions mitigées. Passées la surprise et la drôlerie des premiers épisodes, on a le sentiment que l'histoire s'essouffle un peu par moment. La seconde impression concerne Shiraki Meiko, la vice-présidente du conseil clandestin des élèves. Son rôle consiste à obéir à sa supérieure, à surveiller les prisonniers, à les frapper, à faire de l’exercice physique à des moments impromptus, à montrer son cul/sexe moulé à l'extrême dans une culotte bien trop petite, et à transpirer comme une fontaine. "Tortures, petites culottes, transpiration" voilà son seul rôle dans l'histoire. C'est un personnage certainement nécessaire pour apporter la dose d'ecchi bien grasse à l'oeuvre, cependant elle en fait trop à la longue. Ses excès, sans raison valable, finissent par être lourds et grotesques.
Peut-être, le sentiment d'essoufflement pourrait être provoqué par l'attitude répétitive et dénuée de sens du personnage Shiraki Meiko. A la longue, pour maintenir le visuel sexy, on ressort le même personnage du fond du tiroir...
Prison School est un anime incontournable pour bien rire devant des sujets sexuels tabous, humides et variés. On sait pourquoi on l'aime, on le recommanderait à tout le monde. Mais, si on devait avouer sur quoi on rit le plus, on passerait pour des personnes très bizarres... haha