Le :
26 janvier
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Avis de la rédaction : ★★ | |
Comment noter Mnemosyne ?
Quand je commence ainsi vous comprenez déjà que ça "pue" un peu ?
Commençons...
Mnemosyne a beau essayer de nous en mettre plein les yeux, en toute franchise, si on retire les contenus sexuels lesbiens et BDSM, que lui reste-t-il d'intéressant ?
Vous l'aurez compris, Mnemosyne dévoile une foule de personnages qui utilisent tous les prétextes possibles pour faire des gros plans sur leurs seins, se câliner ou torturer leur proie. Les modes "ecchi" et "BDSM" sont activés.
Le gros souci de Mnemosyne réside dans son scénario qui aurait pu fonctionner s'il n'avait pas comporté une multitude de personnages et de scènes inutiles introduits dans le but de maintenir une "aura de mystère" et une énergie (défaillante).
Cet anime est assez dingue dans son genre, il est capable de proposer des histoires pleines de mystère, de péripéties, d'enquêtes, de combats, d'armes à feu, de morts, de sang, d'explosions, de voyages dans le temps, d'inter-relations sans queue ni tête, sans jamais arriver à laisser une sensation d'horreur, d'intrigue, de suspens, d'empathie ou de dynamisme... C'est incroyable. Bien que l'histoire soit tissée de façon à maintenir notre attention fortement éveillée, on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'ennui au fil des heures. Je passe également sur l'OST qui, sur certains passages, rappelle les vieux films érotiques de M6...
Il existe tant d'autres animes plus simples, moins tournés vers l'horreur, le gore, le sexe ou l'action qui parviennent beaucoup mieux à vous angoisser et à vous suspendre à leur intrigue...
Mnemosyne a raté quelque chose d'important... Dommage.
La valeur ajoutée de l'anime : quelques scènes de torture et de sadisme bien piquantes pour les adeptes du genre... A noter que le terme "BDSM" tagué ici ne correspond pas à une réciprocité ou à une complémentarité. De la torture et du sadisme, il y en a. Du masochisme, du plaisir et du consentement, il y en a beaucoup moins.
Ce qui lui manque : le frisson, la vitalité.